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Poches percées et démêlés fiscaux, les rapports tumultueux de Johnny Hallyday à l’argent

À trop célébrer l’artiste, on oublie que Johnny Hallyday a passé une partie de sa carrière à rechigner à payer ses impôts.

La rédaction de Mediapart

Train de vie dispendieux, dettes et démêlés fiscaux : les questions d’argent ont poursuivi Johnny Hallyday toute sa vie. Figure régulière du classement annuel des chanteurs français les mieux payés – deuxième en 2016, avec 16 millions d’euros de revenus, l’ancien gamin sans le sou a accumulé chiffres de ventes vertigineux, avec plus de 100 millions de disques vendus et des tournées marathons en 60 ans de carrière. Il a aussi conclu de juteux contrats publicitaires et investi, avec plus ou moins de bonheur, dans diverses affaires, comme des boîtes de nuit, des vignobles et un restaurant. Sans compter les revenus tirés des produits dérivés. Ses démêlés avec le fisc ont aussi abondamment défrayé la chronique, au point de devenir un sujet politique. Dès 1975, l’administration fiscale l’a fait condamner à de la prison avec sursis et a exigé le remboursement de 100 millions de francs d’arriérés, ce qu’il n’a fini de faire que dans les années 1990. Assujetti à l’impôt sur la fortune en France, il s’est régulièrement retrouvé au cœur de polémiques sur les exilés fiscaux.

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