Grandes écoles : le coup de l’Elysée contre la laïcité
Sur demande de l'Elysée, quelques étudiants juifs pratiquants pourront passer les concours d'entrée à des grandes écoles (Mines, Ponts, Centrale et Supélec) pour partie en dehors des sessions normales d'examen. Des sessions secrètes de nuit ont été prévues, avec un confinement préalable des candidats. Alors que le chef de l'Etat orchestre une campagne de stigmatisation des immigrés d'origine arabe, l'affaire met en évidence que la défense de la laïcité, avancée pour justifier cette politique, n'est qu'un prétexte.
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C'estC'est un fait exceptionnel dans l'histoire de l'éducation nationale. Sur demande de l'Elysée, quelques étudiants juifs pratiquants vont pouvoir passer dans la seconde quinzaine du mois d'avril les concours d'entrée à plusieurs grandes écoles, ceux des Mines, des Ponts, de Centrale et de Supélec, pour partie en dehors des sessions normales d'examen. Des sessions secrètes de nuit ont été prévues, avec un confinement préalable des candidats concernés plusieurs heures avant.