Gilets jaunes, six mois de révolte des oubliés

Eborgnements, tabassages, humiliations: les syndicats de police imposent l’omerta

En six mois d’affrontements, pas un syndicat de police représentatif n’a pris ses distances avec le maintien de l’ordre prôné par Christophe Castaner. Non seulement les lanceurs de balles de défense sont défendus et les violences policières légitimées, mais toute voix discordante est chassée, étouffée, poursuivie.

Karl Laske

«La balance ! » L’injure prisée des voyous est le titre d’un tract du syndicat de police Synergie officiers. Et l’homme qu’on accuse d’avoir trop parlé est un colonel de gendarmerie, Michaël Di Meo, qui a imprudemment répondu aux questions de BFM, dans un long format diffusé le 8 avril, « Police, au cœur du chaos ».

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