Malgré un droit à l’hébergement reconnu, un collectif de sans-papiers se retrouve à la rue
Ils sont une centaine à avoir gagné une procédure Daho (droit à l’hébergement opposable) en passant par la justice en 2019, faisant condamner la préfecture de Seine-Saint-Denis. Ils ont pourtant été expulsés de leur lieu de vie à Aubervilliers, le 25 juillet dernier, sans être relogés.
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AubervilliersAubervilliers (Seine-Saint-Denis).– Au bord du canal de l’Ourcq, à la frontière entre Aubervilliers et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), un homme maintient sur ses genoux son fils, de 5 ou 6 ans, le temps d’une coupe de cheveux à la tondeuse. Sitôt son dégradé terminé, le bambin s’élance pour se dégourdir les jambes. Un autre client lui succède. Le coiffeur improvisé est équipé. Chaque personne est protégée d’une cape imitation Vuitton avec des ciseaux monogrammés. La vie quotidienne s’organise tant bien que mal sur le campement constitué le 25 juillet.