Au Sénat, le financier de Cahuzac annonce sa convocation chez les juges
Devant la commission d'enquête du Sénat sur le rôle des banques dans l'évasion fiscale, Hervé Dreyfus est apparu publiquement, mercredi, pour la première fois depuis les révélations de Mediapart sur ses liens avec Jérôme Cahuzac. Seule information qu'il a dévoilée : il sera « prochainement entendu » par la justice.
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L’homme de l’ombre de l’affaire Cahuzac a fait un discret tour dans la lumière. Mercredi 11 septembre, Hervé Dreyfus était convoqué au Sénat par la commission d’enquête sur le rôle des banques dans l’évasion fiscale. C’était sa première apparition publique depuis que Mediapart a révélé ses liens avec Jérôme Cahuzac, le 11 décembre dernier : Hervé Dreyfus a travaillé de longues années en tant que gestionnaire de fortune de l’ex-ministre du budget, mis en examen le 2 avril pour « blanchiment de fraude fiscale » par les juges d'instruction Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire. Cahuzac a reconnu être titulaire dans une banque à Singapour d'un compte affichant près de 700 000 euros, qu’il avait omis de déclarer à la commission pour la transparence de la vie publique, ce qui lui vaut aujourd’hui une nouvelle mise en examen.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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