Clément, étudiant: «Contrairement au gouvernement, j’ai tiré les leçons de mon premier confinement»
Depuis le confinement, la santé mentale de Clément décline. Étudiant en première année du master d’études cinématographiques, à l’université Paris 8, il raconte l’enfer d’une maladie invisible et les petits arrangements pour s’en sortir. Récit brut.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ClémentClément* est étudiant en première année du master d’études cinématographiques, à l’université Paris 8. Il vit avec sa mère, traductrice, et son père, ingénieur informaticien, dans le XIIIe arrondissement de Paris. « Mes parents disent souvent qu’on n’est pas assez pauvres pour être boursiers et pas assez riches pour être propriétaire – en gros, la classe moyenne standard, je pense. » Avant le confinement, sa santé mentale était déjà fragile, la crise actuelle l’a encore plus ébranlée. Nous avons déjà raconté l’enfer du confinement pour les étudiants, notamment pour ceux à la santé mentale déjà abîmée. Clément livre ici son récit brut, intime et politique.