France Télévisions: l'autre affaire, intrigues pour une auto-privatisation
Après «l'affaire Minc», qui empoi- sonne le dossier de la privatisation de France Télévisions Publicité, Mediapart révèle les dessous de «l'affaire Santini». Le directeur général de la régie publicitaire de France Télévisions, Philippe Santini, a joué un rôle qui outrepasse celuidévolu en ce type de circonstance au patron d'une entreprisepublique. Coups fourrés, prise d'otages, petites et grandes manœuvres, condamnation pour séquestration, conflit d'intérêts: c'est l'histoire de six années d'intrigues pour vendre au privé l'une des pépites de la télévision publique.
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La procédure de privatisation de France Télévisions Publicité (FTP), qui est la régie publicitaire du groupe public France Télévisions, est décidément entachée de soupçons de plus en plus nombreux, qui finissent par mettre en cause sa sincérité et son impartialité. Après «l'affaire Minc», que Mediapart a révélée (voir notre onglet «Prolonger»), voilà en effet qu'il va falloir compter sur une autre affaire: «l'affaire Santini».
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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