Les étudiants se mobilisent contre la loi sur le travail, inquiets des mesures qui devraient contribuer à les fragiliser un peu plus. À Lille, ils font part de leur inquiétude face à un avenir déjà incertain. «On se bat surtout contre la précarité», disent-ils.
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LilleLille, de notre envoyée spéciale.- Parler d’avenir à des étudiants, c’est se voir répondre par un bel oxymore : « On a des rêves bien sûr, mais des rêves réalistes. » Loin des clichés d’une jeunesse insouciante, coupée des réalités et individualiste. Au contraire, ils sont perclus de doutes, dans leurs têtes le futur se dessine à traits sombres. Ils ont intégré l’incertitude comme l’une des données de l’équation. Plus tard, ils s’imaginent devenir peut-être prof, sans vibrer plus que ça à cette idée.