Vivendi-Havas: Bolloré lance une concentration sans bornes dans la communication

Principal actionnaire d’Havas et de Vivendi, Vincent Bolloré a décidé de faire racheter le premier par le second. Ce rapprochement d’un groupe de publicité et d’un groupe de communication poursuit la construction d’un géant des médias et de la communication, qui représente une intégration verticale sans équivalent dans le monde. Et surtout une nouvelle menace pour les libertés.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

L’annonce n’a suscité pratiquement aucune réaction, si ce n’est une envolée du cours d’Havas. Pourtant, en informant jeudi 11 mai que le groupe Bolloré allait vendre les 59,8 % qu’il détient dans Havas à Vivendi, dont il est le premier actionnaire, Vincent Bolloré tire un trait de plume sur plus de 30 années de séparation dans les médias et de lois anticoncentration. Il poursuit la construction d’un géant dans les médias et la communication, sur un modèle d’intégration verticale qui n’a aucun équivalent dans le monde.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal