« Au voleur, au voleur, ma cassette ! Rendez-moi mon Front national à moi, mon Front national dans lequel je pourrai avoir ma pensée visionnaire, et mes idées novatrices, celles où l’on parle de chambres à gaz, du maréchal Pétain ! » Il est près de midi ce vendredi dans la salle d’audience du tribunal de Nanterre, quand l’avocat du Front national réveille la salle. Jusqu’ici silencieux, les yeux mi-clos depuis le début des plaidoiries, Jean-Marie Le Pen se redresse, pose un coude sur le banc et tend l’oreille. Pendant une heure, il écoute attentivement l’avocat du parti qu’il a cofondé en 1972 railler son « chant du cygne », son « titre honorifique » « pour inaugurer les chrysanthèmes, faire des discours ».
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