PS: un cas rare d’effondrement partisan

La défaite du PS, d’une ampleur massive, signe son effondrement en tant que grand parti de gouvernement. Les rares précédents comparables dans l’histoire des démocraties occidentales ne lui laissent guère espérer la reconquête de ce statut perdu.

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Il faut prendre la pleine mesure de la débâcle subie par le PS lors de ces législatives. Elle n’est pas seulement plus massive que les lourdes défaites enregistrées par le passé. Elle présente aussi une différence de nature. Nous assistons en effet à l’effondrement d’un grand parti de gouvernement. Ce phénomène, peu fréquent dans l’histoire des démocraties occidentales, n’a jamais donné lieu à un retour à la situation antérieure. Au contraire, il a généralement contribué à modifier durablement le paysage politique des États concernés. Si l’on se fie à ces précédents, l’avenir le plus probable du PS semble être de vivoter en tant que force d’appoint au cœur d’un système partisan transformé, à moins de se dissoudre dans une ou plusieurs formations politiques plus larges.

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