L’Europe face à la tragédie des réfugiés

Des réfugiés interdits d’entrer dans le camp de Grande-Synthe

L’accès à ce camp « humanitaire » est désormais interdit aux nouveaux arrivants voyageant sans famille qui représentent pourtant la majorité des migrants. Médecins sans frontières, qui a conçu les lieux avec le maire de la ville, appelle son partenaire à renoncer à cette restriction.  

Carine Fouteau

Installé à Grande-Synthe dans le Nord, le premier camp en France de réfugiés aux normes internationales, fabriqué par Médecins sans frontières (MSF) grâce à la détermination du maire EELV Damien Carême, a durant quelques mois fait figure de modèle, tant les conditions de vie, tout en restant précaires pour les personnes hébergées, apparaissaient meilleures qu’ailleurs, notamment dans la « jungle » de Calais. Il semble pourtant que, depuis que l’État intervient sur le site, à la suite de la signature fin mai d’une convention avec la mairie organisant le partage des responsabilités, les règles d’entrée se durcissent au détriment des nouveaux arrivants.

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