Au Cannet, Copé veut croire à sa résurrection politique
Isolé et au plus bas dans les sondages, Jean-François Copé a tenté ce dimanche de se présenter comme la divine surprise de la primaire de l’opposition. Pour exister dans une campagne à droite toute, il n’a pas hésité à faire de la surenchère sur la menace du « communautarisme islamiste » face à un public chauffé à blanc sur ces questions.
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LeLe Cannet, de notre envoyée spéciale.- Il a un slogan, une équipe de campagne, et des formules chocs qu’il répète – déjà – en boucle. Crédité de 2 % dans les sondages de la primaire à droite, Jean-François Copé, à qui la presse colle depuis des mois toutes les métaphores de la carbonisation, a mis en scène ce dimanche au Cannet ce qu’il voudrait être sa résurrection politique. « Il est au taquet », reconnaît un proche de Michèle Tabarot, la députée fidèle d’entre les fidèles qui l’a invité dans son fief des Alpes-Maritimes pour lancer sa campagne.