Climat: l’assemblée tirée au sort susciste l'espoir d'une démocratie directe
À partir du 4 octobre, 150 citoyen·ne·s se réuniront pour délibérer des politiques à appliquer pour réduire les gaz à effet de serre. Leurs propositions pourraient être soumises à référendum. Cette première en France soulève des espoirs. Mais quel crédit lui accorder face à un pouvoir qui terrorise et mutile les manifestant·e·s?
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Un référendum sur l’interdiction des subventions fossiles, des vols aériens intérieurs, pour instituer la gratuité des transports, viser le 100 % de bio en agriculture ou rendre obligatoire la rénovation thermique des bâtiments, tout cela aura-t-il bientôt lieu en France ? C’est la brèche que pourrait ouvrir l’expérience inédite de démocratie participative qui doit commencer début octobre sous le nom de convention citoyenne pour le climat.« C’est une première à cette échelle avec autant de moyens et sur un thème aussi central, je ne vois pas d’autre équivalent », décrit le politiste Loïc Blondiaux, spécialiste de la démocratie participative, et membre du comité de gouvernance qui doit accompagner les participant·e·s.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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