La victoire de Donald Trump annonce-t-elle, l’an prochain, celle de la présidente du FN, quasiment la seule formation politique française à n’avoir pas manifesté d’hostilité à l’égard du nouveau président élu des États-Unis ? Le rapprochement entre ces deux phénomènes est peut-être plus compliqué qu’il n’y paraît.
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La victoire de Trump n’était pas encore confirmée que la petite musique avait déjà commencé : sur les réseaux sociaux, à la radio (sans doute à la télévision aussi, mais je ne la regarde pas), beaucoup disent en substance que si Trump gagne la présidence états-unienne, Marine Le Pen pourrait bien rentrer à l’Élysée en 2017. Après le Brexit, l’année 2016 a en effet montré que la politique pouvait amener son lot de surprises, démentant la quasi-totalité des prévisions des « observateurs », comme on dit (journalistes, chercheurs, sondeurs…). Mais aussi, il faut bien le dire, leurs espérances, dans la grande majorité des cas.