France Reportage

Dans les Hauts-de-Seine, la gauche cherche ses voix disparues depuis juin

Plus qu’une sanction du gouvernement, les trois législatives partielles favorables à la droite illustrent combien l’électorat de gauche est démobilisé. Exemple à Sceaux, où Julien Landfried tentent de comprendre les raisons de sa probable défaite, dimanche lors du second tour qui l'oppose à l'UMP Patrick Devedjian.

Stéphane Alliès

À la recherche des électeurs perdus. Ce mardi soir à Sceaux, ils sont six militants socialistes et chevènementistes à partir dans le froid, la nuit tombée, à l’assaut des immeubles « Alsace-Bretagne » et « Pépinière ». En première ligne, Julien Landfried, candidat du Mouvement républicain et citoyen (MRC) soutenu par le PS et les écologistes, et challenger déçu du président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian. Dimanche dernier, lors de la législative partielle de la 13e circonscription du département, il a vu ses espoirs d’entrer à l’Assemblée nationale quasi anéantis, ne recueillant que 32,5 % des voix alors que son rival frôlait l’élection dès le premier tour, avec 49,8 %.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter