Houda Asal: «De nouvelles formes de lutte se développent contre l'islamophobie»
À l'occasion de la « journée internationale contre l'islamophobie » organisée samedi à l'université Paris-8 Saint-Denis, Mediapart s'est entretenu avec la sociologue Houda Asal pour comprendre les ressorts du racisme antimusulman et décrire les formes de mobilisation qui se développent.
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AlorsAlors que le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve vient d’annoncer son intention de faire de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme une «grande cause nationale», Mediapart revient sur les origines et les contours des violences visant les musulmans, en constante augmentation en France ces dernières années. À l'occasion de la «journée internationale contre l'islamophobie» (accéder au programme détaillé en cliquant ici) organisée samedi 13 décembre à l'université Paris-8 Saint-Denis (d'autres événements ont lieu à Bruxelles, Amsterdam et Londres), à laquelle participent des associations, des responsables politiques et des chercheurs, la sociologue Houda Asal, post-doctorante à l'université McGill à Montréal et membre de l'équipe ERIS du centre Maurice-Halbwachs/École normale supérieure, compare les ressorts de ce racisme et de l’antisémitisme et décrit les formes de mobilisation qui se développent en réponse aux discriminations. Elle a récemment publié «Islamophobie: la fabrique d'un nouveau concept. État des lieux de la recherche» dans la revue Sociologie et «Débats politiques et débats scientifiques autour du concept d'islamophobie» dans la revue Contretemps (retrouver également le live de Mediapart «Être musulman en France» auquel elle a participé).