Migrations

La France sommée de procéder au retour d’un Ouzbek expulsé illégalement

Soupçonné de « radicalisation », il avait été renvoyé dans son pays d’origine le 14 novembre, malgré une décision de la Cour européenne des droits de l’homme. Le Conseil d’État pointe la « violation » d’une décision de justice et enjoint aux autorités de réparer leur erreur.

Nejma Brahim

C’est une décision « essentielle » aux yeux de l’avocate Lucie Simon. Parce qu’elle est juridique, d’abord. « Et parce qu’il ne s’agit pas d’une décision politique ou de courage, mais d’une décision de bon sens : une décision de justice européenne a été violée, il y a donc une sanction », explique celle qui a défendu le cas d’un ressortissant ouzbek soupçonné de « radicalisation » par les autorités françaises, notamment sur la base d’une note blanche des services de renseignement.

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