La dégradation de la note de la France vient détruire le “storytelling” déployé depuis deux semaines par le président. En annonçant sur à peu près tout et n'importe quoi, mesures, réformes et projets de loi, le candidat Sarkozy pensait faire oublier l'essentiel : la crise et ses échecs répétés, au niveau national et européen.
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La dégradation de la note de la France n’est pas une surprise. Dès novembre, nous l’annoncions comme imminente (lire ici l'article de Martine Orange), tant l’évolution de la crise des dettes publiques en Europe et l’incapacité du couple franco-allemand à l’endiguer la rendaient inéluctable. Elle peut même apparaître comme logique, voire bienvenue si l’on veut bien considérer qu’enfin, le vrai débat va pouvoir commencer. Combien de gesticulations politiques, de compromis médiocres et de confiscations démocratiques (lire ici) ont-ils été effectués ces derniers mois au seul prétexte de ne pas « agacer » les marchés et ces chères agences de notation ?
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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