Dossier L'économie française perd son AAA

La dégradation de la note de la France par les agences de notation et ses conséquences.

Triple A: une dégradation déflagration

La perte de son triple A par la France est loin d’être anodine : tous les moyens économiques de l’Etat sont attaqués. Les répercussions risquent d’être immédiates sur les finances publiques, les entreprises telles que la SNCF et les collectivités locales. La dégradation est autant politique qu’économique : la présidence de Nicolas Sarkozy se termine sur une triple faillite, économique, politique et diplomatique.

La perte du triple A français durcit la crise de la zone euro

International

La perte du triple A de la France fragilise toute l'architecture construite dans la douleur et la précipitation par l'Union européenne, depuis deux ans, pour tenter de répondre à la crise. Et survient à un moment où le spectre du défaut grec resurgit. Etat des lieux.

Perte du triple A: Nicolas Sarkozy face au réel

France — Analyse

La dégradation de la note de la France vient détruire le “storytelling” déployé depuis deux semaines par le président. En annonçant sur à peu près tout et n'importe quoi, mesures, réformes et projets de loi, le candidat Sarkozy pensait faire oublier l'essentiel : la crise et ses échecs répétés, au niveau national et européen.

L'économie française, empire de la médiocrité

Économie et social — Parti pris

Selon le bilan de santé de la zone euro établi par le Moniteur Euro Plus du Lisbon Council, l'économie française est rejetée dans le camp des canards boiteux, tout près des «PIIGS». Et le triple A ne tient qu'à un fil.

Moody's s'invite dans la campagne présidentielle

Économie et social — Analyse

L'agence de notation engage une évaluation de la France, notée AAA. Avec cet avertissement fait au lendemain de la primaire PS, Moody's entend rappeler l'ordre des marchés à tout candidat à l'élection présidentielle.

Contre la dictature financière, la révolte nécessaire

International — Parti pris

Face à la catastrophe annoncée, nous avons rendez-vous avec l'histoire. Car la crise actuelle ne résulte pas d'une inévitable fatalité économique ou d'une éphémère folie financière. Elle est la conséquence de politiques socialement criminelles, mensongères et amorales, qui, si elles ne sont pas défaites par les peuples, entraîneront nos sociétés dans une spirale de violences. Aussi est-il temps d'imposer des solutions s'attaquant à la racine du mal : réalistes parce que radicales. Parti pris.