Essai clinique: l'indulgence des autorités pour Biotrial
Un volontaire de l'essai clinique de Rennes mené par Biotrial a subi un AVC deux mois avant l'accident qui a tué Guillaume Molinet. Cette information cruciale a été dissimulée par les autorités sanitaires et médicales.
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C’est un énorme pavé dans la mare révélé par Le Figaro, et qui pourrait tout changer dans l’affaire de l’essai clinique de Rennes : en novembre 2015, deux mois avant l’accident qui a provoqué la mort de Guillaume Molinet le 17 janvier dernier, un autre volontaire de l’étude menée par la société Biotrial a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Et cela, pendant la période où ce volontaire était exposé à la molécule testée, le BIA 10-2474.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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