De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Reportage

En Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes restent mobilisés pour « qu’un jour le soleil se lève sur Kanaky »

Un an jour pour jour après le début des révoltes dans l’archipel, des rassemblements se sont tenus dans le calme mardi 13 mai en Nouvelle-Calédonie. Notamment à Saint-Louis, une tribu urbaine proche de Nouméa, où trois jeunes Kanak ont perdu la vie l’an dernier.

Jeanne Sterni

Saint-Louis (Nouvelle-Calédonie).– Sur la route qui traverse Saint-Louis, Hélène Wamytan fait claquer son drapeau au vent. Avec une dizaine d’autres habitant·es de la tribu kanak, elle a bravé l’interdiction de manifester qui court jusqu’au 15 mai par crainte de débordements. « On veut montrer que l’on ne lâchera rien, jusqu’à ce que l’on reconnaisse enfin le peuple kanak », raconte la jeune femme de 36 ans aux longues dreadlocks et au regard déterminé.

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