Après l’attaque raciste de Beaune, les habitants demandent justice
Après la fusillade qui a fait sept blessés à Beaune, beaucoup d’habitants du quartier Saint-Jacques ne comprennent pas pourquoi il a fallu tant de temps pour reconnaître le caractère raciste des faits. « On veut être considérés comme des victimes et pas comme des coupables », affirme à Mediapart un des blessés. « C’est une double violence, après celle de l’attaque dont ils ont été victimes », juge Dominique Sopo, de SOS-Racisme.
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Beaune (Côte-d’Or), de notre envoyé spécial. - Nadège était l’une des premières à arriver sur les lieux du drame, lors de cette nuit du dimanche 29 au lundi 30 juillet, lorsque sept jeunes ont été blessés, visés au fusil de chasse lors d’un rodéo raciste qui a traumatisé le quartier Saint-Jacques de Beaune. « C’était des cris, des larmes et du sang, se souvient-elle. Je ne souhaite à personne de vivre ça. »
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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