France

Fausse affaire d'espionnage: Renault se couvre de ridicule

Le constructeur automobile présente ses «excuses» aux trois cadres qu'il a virés début janvier, accusés d'espionnage. L'enquête judiciaire montre qu'au minimum, Renault s'est fait blouser par un de ses responsables de la sécurité.

Michel Deléan

En l'espace de deux mois à peine, la pseudo affaire d'espionnage industriel au profit de la Chine que le constructeur automobile Renault a brandie pour virer trois de ses cadres tourne à un mauvais remake de l'histoire de l'arroseur arrosé. Aujourd'hui, selon l'enquête de la DCRI et du parquet de Paris, soit le groupe a été victime d'une simple escroquerie au renseignement, soit il fait l'objet d'une tentative de déstabilisation particulièrement sophistiquée, les deux hypothèses n'étant d'ailleurs pas incompatibles.

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