Agriculture et alimentation

Cultiver local et bio: les paysans de demain ?

Pourquoi est-ce si difficile pour les Français qui le désirent de manger biologique et local? Pourquoi est-il si difficile de s'installer quand on n'envisage pas l'agriculture comme un vaste champs de blé arrosé de pesticides? Avec ces questions en tête, j'ai rencontré trois «jeunes» agriculteurs qui viennent de s'installer dans le Lubéron sur un petit terrain «en vue d'en tirer le maximum tout en respectant la nature». Dernier article de notre série "Mise au vert"

Louise Fessard

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agriculteur, bouches du rhône, bio, légumes © Louise Fessard

Valérie Manzon, 36 ans, et Régine Roustan, 49 ans, ont des feuilles de haricot vert collées jusque dans les cheveux. En cette fin de matinée, dans la chaleur d’un Lubéron écrasé par le soleil de juillet, les deux femmes terminent la cueillette pour la distribution hebdomadaire, le soir même, dans une Amap (association pour le maintien d’une agricultrice paysanne) du centre-ville de Marseille, à une soixantaine de kilomètres. Deux amapiennes du coin sont d’ailleurs venues donner un coup de main.

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