France Reportage

Delanoë ne veut ni d'Aubry ni de Hamon

Alors que le congrès du parti socialiste a commencé, vendredi 14 novembre, à Reims, Ségolène Royal a fait savoir qu'elle est candidate au poste de premier secrétaire. Elle formera un ticket avec Vincent Peillon, qui serait, via une réforme des statuts, son premier secrétaire délégué. De son côté, Bertrand Delanoë a révélé qu'il ne veut pas d'une synthèse anti-Royal qui serait menée par Martine Aubry ou Benoît Hamon. Il demande, pour un tel accord, que le candidat au poste de premier secrétaire soit issu de sa motion. Sinon, il n'appellera à voter pour personne et rentrera dans la minorité du parti pour «des temps difficiles». Lire aussi:Reims: le «blog à bloc» de Mediapart, l'actualité du congrès du PS minute par minute en direct et en accès gratuit, par Mathilde Mathieu, Stéphane Alliès et Michaël HadjenbergReims, l'oeil de Mediapart, un reportage du photographe Patrick ArtinianCongrès de Reims: Mediapart vous aide à comprendre

Michaël Hajdenberg

Vendredi 14 novembre, en début de soirée, chaque motion du PS est censée se réunir dans son coin, et, du côté de Bertrand Delanoë, la tente qui sert de refuge est archi-remplie. Le maire de Paris, qui sait bien que des représentants de toutes les autres motions sont venues écouter son discours, remarque ironiquement: «Mais avec autant de monde, comment on n'a pu faire que 25%?»

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