Tenir les deux bouts. Une partie des organisations syndicales est placée dans une délicate posture. Elles appellent à la grève et à manifester contre la réforme des retraites dont elles réclament le retrait, et doivent négocier en parallèle la revalorisation de la rémunération des enseignants destinée à compenser les pertes engendrées par l’instauration de ce régime universel à points. Par un tour de passe-passe inouï, le ministre de l’éducation nationale est parvenu à imposer le sujet à l’agenda, comme s’il était acté que la réforme passerait quoi qu’il arrive – alors qu'une nouvelle journée de mobilisation est prévue jeudi 16 janvier, à l’appel de l’intersyndicale.
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