France

Enquête à hauts risques sur les barbouzes de Renault

Le juge d'instruction ne se contentera pas du premier mis en examen dans la fausse affaire d'espionnage chez Renault. Plusieurs cadres dirigeants du groupe pourraient rendre des comptes.

Michel Deléan

Les excuses publiques de Carlos Ghosn semblent n'y rien changer. Devenue une véritable pantalonnade barbouzarde, la fausse affaire d'espionnage qui éclabousse le constructeur automobile Renault ne fait très certainement que commencer. Sur le front judiciaire, le dossier d'«escroquerie en bande organisée» confié dimanche 13 mars au juge d'instruction parisien Hervé Robert va s'enrichir à très court terme du volet «espionnage», qui était jusqu'ici sous la férule du parquet de Paris.

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