Libertés publiques

À Nantes, les relations entre la préfecture et les supporters ultras empirent

Provocations, gardes à vue, centre-ville fermé aux supporters, interdictions administratives de stade : depuis leur retour, les ultras de la Brigade Loire dénoncent un encadrement particulièrement sévère des pouvoirs publics. La préfecture, elle, refuse de commenter.

Clément Le Foll

Habituellement, un soir de match, les maillots et écharpes aux couleurs des canaris s’affichent un peu partout dans les rues de Nantes. Ce 10 février fait exception. En cause, un arrêté publié la veille de ce match face au SC Bastia. La préfecture y interdit de centre-ville toute personne affichant un vêtement aux couleurs du FC Nantes, tout contrevenant s’exposant à six mois d’emprisonnement, une amende de 30 000 euros et cinq ans d’interdiction de stade, assortie d’un pointage au commissariat lors de chaque match du FC Nantes. Rien que cela.

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