Pressé d’en finir avec le « boulet » des municipales, l’exécutif s’oriente vers une organisation du second tour à la fin juin. L’hypothèse fait consensus sur le plan politique, mais elle pose des questions sanitaires et démocratiques.
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C’estC’est un « boulet », présenté comme tel jusque dans les rangs de la majorité. Après avoir « assumé » sa décision d’organiser le premier tour des municipales en pleine épidémie de Covid-19, Emmanuel Macron se trouve aujourd’hui contraint de purger une élection qui n’aura, de bout en bout, ressemblé à aucune autre. Avec une campagne marquée par de nombreuses contaminations, une abstention record, et un entre-deux-tours s’étirant en longueur, le scrutin de 2020 restera dans les esprits comme un fiasco démocratique.