Affaire Abad : l’exécutif tient sa ligne, l’opposition la juge indigne
Alors qu’une troisième femme accuse Damien Abad de tentative de viol, l’exécutif ne bouge pas d’un iota. Élisabeth Borne a conforté son ministre des solidarités, remettant le sujet dans les mains de la justice. L’opposition, de gauche comme de droite, dénonce l’inertie du pouvoir.
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EnEn promettant, le 22 mai, qu’elle prendrait « toutes les décisions nécessaires » si « de nouveaux éléments » arrivaient à sa connaissance, Élisabeth Borne espérait gagner un peu de temps et éteindre, au moins momentanément, la première polémique du quinquennat. Moins d’un mois plus tard, les « nouveaux éléments » sont sur la place publique : une troisième femme accuse Damien Abad de tentative de viol et plusieurs autres témoignages mettent en cause son comportement avec les femmes, comme l’a révélé Mediapart.