Dans les outre-mer, les législatives scellent la fin d’un cycle
En Guyane, comme dans le reste des outre-mer français, les termes du débat politique entre les deux tours des élections législatives ont pris le caractère de l’épuisement. La Nupes n’y est pas officiellement représentée et les députés de la majorité sortante tentent de se défaire d’un héritage trop lourd à porter.
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Cayenne (Guyane).–« Ce soir on est en campagne sur Kourou et Macouria, demain matin on prend l’avion de Félix-Éboué et on va à Maripasoula, ensuite on prend la pirogue jusqu’à Papaichton puis on reprend la pirogue pour revenir sur Maripasoula et on rentre à Cayenne en avion rapidement parce que les pilotes n’ont pas le droit de voler après la tombée de la nuit. » Dans un souffle, Davy Rimane décrit une de ses journées de campagne, entre les deux tours de l’élection législative dans la seconde circonscription de Guyane.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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