Santé

À l’hôpital de Gonesse, des médecins étrangers étaient forcés d’exercer aussi dans un centre privé

La cheffe du service d’ophtalmologie de cet établissement public du Val-d’Oise imposait à ses médecins étrangers d’effectuer sur leur temps d’hôpital des consultations dans un centre privé, ce qui est interdit. Une pratique qui a perduré jusqu’à l’alerte lancée par l’une d’entre eux.

Mélanie Mermoz

C’est un véritable soulagement pour Lina*. Le 1er novembre, la médecin, diplômée en ophtalmologie à l’université d’Oran (Algérie), a enfin pu reprendre des consultations et retrouver le chemin du bloc opératoire dans un nouvel hôpital parisien. Depuis avril, elle avait dû cesser de travailler à la suite d’un accident du travail consécutif à ce qui peut s’apparenter à des faits de harcèlement moral.

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