Corrigé ou non, le texte du projet de loi sur le travail ne remporte toujours pas l’adhésion des étudiants mobilisés de l’université Paris-1. Vingt-trois organisations syndicales étudiantes, parmi lesquelles l’Unef, la Fidl, l’UNL, appellent à protester le 17 mars. Réunies dans le grand amphi du site de Tolbiac, traditionnellement à la pointe dans les mouvements sociaux, 400 personnes ont débattu de la suite à donner à la contestation née en réaction à la réforme annoncée du Code du travail. Une semaine après la mobilisation qui a vu défiler dans les rues de France entre 200 000 et 500 000 personnes, les étudiants se sont longuement interrogés sur la pertinence de bloquer ou non la fac et se sont étripés sur la monopolisation de la parole par les organisations syndicales à la tribune. Celle-ci se voulait neutre et paritaire. À plusieurs reprises, des étudiantes souligneront la difficulté qu’elles ont eu à prendre la parole sans être huées.
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