Derrière le vernis Montessori, l’effondrement des crèches NeoKids
Alors que le gouvernement promet la création de 200 000 places d’accueil du jeune enfant, le business des crèches privées échappe toujours au contrôle de l’État. Le réseau Montessori NeoKids, qui vient d’être placé en redressement judiciaire, en est la parfaite illustration.
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LaLa devanture paraît si belle : sur Internet, NeoKids s’affiche comme « le premier réseau de crèches Montessori en Europe, pédagogie aujourd’hui mondialement reconnue pour l’épanouissement et le développement de l’enfant ». Pourtant, la célèbre pédagogue Maria Montessori « se retournerait dans sa tombe si elle savait ce qui se trame derrière son nom », soupire Véronique Escames, co-secrétaire générale du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE).