Pantouflage: Bruno Le Maire veut une enquête sur un ex-directeur de Bercy
Ancien patron de l’Agence des participations de l’État, David Azéma a obtenu en 2014 un avis favorable de la commission de déontologie pour rejoindre la banque Merrill Lynch, mais il avait omis de signaler que l'établissement avait été sélectionné le même mois pour la privatisation de GDF Suez. À la suite de nos révélations, Bruno Le Maire saisit la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
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Dans les controverses récurrentes sur la porosité croissante entre la haute fonction publique française, particulièrement celle de Bercy, et les cercles du capitalisme parisien, c’est une affaire qui risque de faire date. Car quand il est passé devant la commission de déontologie de la fonction publique, en juin 2014, David Azéma, qui était à l’époque le patron de la très influente Agence des participations de l’État (APE), lui a assuré qu’il n’avait jamais supervisé la moindre opération financière conclue entre l’État et la banque Bank of America Merril Lynch, établissement bancaire vers lequel il souhaitait au même moment pantoufler.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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