Rejugés, les époux Fillon restent droits dans leurs bottes
François et Penelope Fillon comparaissent devant la cour d’appel de Paris, qui rejuge l’affaire des emplois fictifs qui avait éclaté en 2017. Ils n’ont pas changé.
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Face aux magistrats de la cour, Penelope Fillon, son époux François et l’ancien député Marc Joulaud se serrent sur le banc des prévenus. Depuis lundi 15 novembre, les trois protagonistes de « l’affaire Fillon » sont rejugés devant la cour d’appel de Paris, près de dix-huit mois après leur sévère condamnation en première instance. Ils n’ont pas changé, leur défense non plus.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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