France Enquête

Au Groupe SOS, le désarroi des salariés chargés d’anciens détenus radicalisés

Alors que le groupe associatif avait accompagné l’auteur de l’attaque au couteau du 2 décembre à Paris, Mediapart révèle des dysfonctionnements dans la prise en charge des bénéficiaires et un climat social délétère au sein de l’antenne parisienne Pairs-Paris.  

Feriel Alouti

L’administration pénitentiaire a-t-elle bien fait de déléguer, il y a cinq ans, la lutte contre la radicalisation djihadiste au secteur privé ? Si elle continue d’accorder toute sa « confiance » au Groupe SOS, les éléments recueillis par Mediapart depuis plusieurs mois montrent nombre de dysfonctionnements structurels dans l’antenne parisienne du dispositif « Pairs » (« Programme d’accompagnement individualisé et de réaffiliation sociale »), destiné à accompagner les sortants de prison condamnés pour des faits de terrorisme ou les personnes suspectées de radicalisation.

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