Ces dernières années, un peu partout en France, les trafiquants de drogue se lancent aussi dans l’exploitation sexuelle. Une interconnexion qui inquiète la justice, et dont les jeunes femmes sont les premières victimes.
La France se distingue par un taux de suicide en milieu carcéral particulièrement élevé. Quand la mort survient, des familles endeuillées décident parfois de se lancer dans un long combat judiciaire pour déterminer les responsabilités de l’administration pénitentiaire, alors que les conditions de détention ne cessent de se dégrader.
Pour les encourager à porter plainte, la loi permet depuis 2024 aux victimes de marchands de sommeil en situation irrégulière d’obtenir un titre de séjour provisoire. À Marseille, plus d’un an après son entrée en vigueur, cette mesure n’est toujours pas appliquée.
La question de la corruption de certains fonctionnaires pénitentiaires inquiète de plus en plus. S’il n’est pas nouveau, le phénomène est aggravé par la surpopulation carcérale et par la politique de recrutement menée pendant des années par l’administration, qui commence tout juste à changer de braquet.
Alors que plusieurs drames ont marqué la ville ces derniers jours, une affaire jugée au tribunal illustre un nouvel aspect dans les affaires de trafic de stupéfiants marseillais. En un an, la police a dénombré quarante-huit femmes impliquées dans trente et un dossiers judiciaires.
Alors que le premier ministre, Michel Barnier, a annoncé sa volonté de construire de nouvelles places de prison, l’administration pénitentiaire tente depuis deux ans de promouvoir le placement extérieur, un aménagement de peine qui concerne aujourd’hui quelque mille détenus seulement.
Alors que la suroccupation des prisons atteint des records avec 76 766 personnes détenues au 1er mars, soit une hausse de 6 % en un an, magistrats et personnels pénitentiaires tentent de favoriser les libérations avec plus ou moins de réussite.
La prise en charge des réfugiés ukrainiens montre que l’État n’a pas joué son rôle correctement, et ce alors que la France a très peu accueilli en comparaison avec d’autres pays européens. Au bout du compte, c’est grâce à la bonne volonté de citoyens bienveillants qu’un certain nombre de personnes ont été hébergées et accompagnées.
Le gouvernement demande à Santé publique France de revenir sur sa décision d’arrêter la surveillance des cancers de l’amiante. Mais les associations s’inquiètent : avec quelles garanties de moyens financiers ?
Alors que le groupe associatif avait accompagné l’auteur de l’attaque au couteau du 2 décembre à Paris, Mediapart révèle des dysfonctionnements dans la prise en charge des bénéficiaires et un climat social délétère au sein de l’antenne parisienne Pairs-Paris.
Selon nos informations, le parquet de Lyon a ouvert en juin dernier une enquête préliminaire visant un marché public conclu avec l’administration pénitentiaire. Les investigations concernent les activités de l’antenne lyonnaise du groupe SOS, chargée de la « déradicalisation » de sortants de prison.
Depuis 2020, près de 300 hommes et femmes condamnés pour des faits de terrorisme en lien avec l’idéologie djihadiste ont retrouvé la liberté. Alors qu’une cinquantaine de plus sortiront d’ici la fin de l’année, les témoignages recueillis par Mediapart montrent combien les objectifs de réinsertion se heurtent aux enjeux sécuritaires dans une société toujours endolorie par les attentats.