France

«Salles de shoot» en France: Matignon dit non à une expérimentation

Plusieurs pays européens ont ouvert des salles de consommation de drogues pour diminuer les risques. Ce sont des lieux où les toxicomanes viennent s’injecter leur drogue sous l’œil d’une équipe médicalisée. Mercredi 11 août, les services du premier ministre ont fait savoir qu'en France, ces salles étaient «ni utiles, ni souhaitables».

Elodie Berthaud

Matignon a tranché: en matière de prévention de la toxicomanie, les «centres de consommation supervisés» ne sont «ni utiles, ni souhaitables» en France. Les services du premier ministre entendent ainsi mettre fin au débat entre la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, qui avait souhaité une «concertation» sur le sujet, et Brice Hortefeux, qui s'y était déclaré résolument opposé. Un débat ouvert au début de l'été, peu après la publication le 5 juillet d'un rapport de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui préconisait d’élargir les outils de la politique de réduction de risques pour les usagers de drogues (RdR) en créant des centres d’injection supervisés (CIS), aussi baptisés «salles de shoot».

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