«Salles de shoot» en France: Matignon dit non à une expérimentation
Plusieurs pays européens ont ouvert des salles de consommation de drogues pour diminuer les risques. Ce sont des lieux où les toxicomanes viennent s’injecter leur drogue sous l’œil d’une équipe médicalisée. Mercredi 11 août, les services du premier ministre ont fait savoir qu'en France, ces salles étaient «ni utiles, ni souhaitables».
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Matignon a tranché: en matière de prévention de la toxicomanie, les «centres de consommation supervisés» ne sont «ni utiles, ni souhaitables» en France. Les services du premier ministre entendent ainsi mettre fin au débat entre la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, qui avait souhaité une «concertation» sur le sujet, et Brice Hortefeux, qui s'y était déclaré résolument opposé. Un débat ouvert au début de l'été, peu après la publication le 5 juillet d'un rapport de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui préconisait d’élargir les outils de la politique de réduction de risques pour les usagers de drogues (RdR) en créant des centres d’injection supervisés (CIS), aussi baptisés «salles de shoot».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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