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Contrôles au faciès : le grappin quotidien

Pour de nombreux jeunes, noirs et arabes, pas besoin de commettre une infraction pour avoir à se soumettre à des contrôles d'identité. Récit d'une journée émaillée par des contrôles répétés et aléatoires. 

La rédaction de Mediapart

Cela commence par un banal trajet de RER, cela continue lors d'une innocente virée au cinéma, cela se poursuit lors d'une anecdotique balade dans le quartier et cela se termine sur le parking d'un fast-food commun. Une journée lambda ou presque. Sauf que celle-ci est émaillée de contrôles d'identité, pour un rien, juste au cas où, le seul tort de ces jeunes étant d'être arabes ou noirs. Les confrontations sont rapides, parfois ponctuées de remarques « limites » de la part des forces de l'ordre qui s'y livrent. Elles laissent chez ceux qui les subissent un sentiment d'humiliation et d'injustice. Libération a recueilli ces témoignages saisissants de contrôles en série et ils sont à découvrir ici

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