Justice Entretien

Délinquance des mineurs : « Il faut un droit à l’oubli, à recommencer une vie »

Michel Barnier hérite d’un plan élaboré par Gabriel Attal pour « juguler la violence » des adolescents à base de « fermeté ». Mais quels sont les bons leviers contre la récidive des mineurs ? Deux chercheurs qui ont travaillé sur leurs trajectoires de sortie de la délinquance livrent des clés.

Mathilde Mathieu

Pourquoi des personnes condamnées renoncent-elles à commettre de nouvelles infractions ? Quels facteurs favorisent les « sorties de délinquance » ? Si la recherche française a longtemps ignoré ce sujet, les travaux s’accumulent désormais sur ce que les spécialistes appellent la « désistance », y compris chez les mineur·es. Dans l’idéal, ces études devraient inspirer le nouveau premier ministre, Michel Barnier, qui hérite sur son bureau d’un plan visant à « juguler la violence » des adolescent·es, mijoté par Gabriel Attal au printemps. Rien n’est moins sûr, cependant.

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