Amériques Reportage

Pour gagner la présidence du Chili, la candidate de la gauche doit se défaire d’un héritage communiste encombrant

À un mois de son duel avec José Antonio Kast, Jeannette Jara, arrivée en tête du premier tour de l’élection présidentielle le 16 novembre, semble dans une impasse. Plombée par l’étiquette communiste et l’impopularité du gouvernement sortant, elle se livre à un exercice d’équilibriste.

Louise André-Williams

La Pintana (Chili). Ce n’est pas par hasard que Jeannette Jara, arrivée en tête du premier tour de l’élection présidentielle, a choisi le lendemain de reprendre son bâton de pèlerine dans l’une des communes les plus délaissées du Grand Santiago. Le niveau d’insécurité, l’un des thèmes principaux de la campagne électorale, y est très élevé.

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