Visé par des projectiles lors d’un rassemblement le 27 août, le président d’extrême droite subit les conséquences de l’affaire dite des « pots-de-vin ». Élu en 2023 sur des promesses de lutte contre la corruption, il voit son image écornée par les soupçons d’enrichissement frauduleux de son premier cercle.
Le quotidien « La Nación » a publié le 3 août un rapport des services de renseignement argentins détaillant des opérations d’espionnage illégal d’opposants politiques du président. Les cibles potentielles sont nombreuses. Le journaliste qui a révélé l’affaire a fait l’objet d’attaques et de menaces de mort.
Les milliers d’adoptions illégales au Chili ont continué bien après la dictature de Pinochet. Mediapart a répertorié plus de trente cas survenus entre 1993 et 2023. Les familles victimes ont presque toujours le même profil : des femmes précaires qui se sont vu retirer leurs enfants sans pouvoir s’y opposer.
Dans la Villa 21-24, un bidonville de Buenos Aires où François avait ses habitudes, l’annonce de la mort du souverain pontife, emporté par un AVC le lundi de Pâques, a provoqué une vive émotion.
Des milliers de fans de football ont manifesté aux côtés des retraités à Buenos Aires pour dénoncer la brutalité du gouvernement. Déstabilisé par cette alliance aussi spontanée qu’inédite, l’exécutif crie à une tentative de « coup d’État » perpétrée par des hordes de hooligans. À rebours de la réalité.
La cryptomonnaie Libra, promue par le président Milei, était censée aider au développement des petites entreprises argentines. À la place, elle a provoqué le plus grave scandale de sa présidence et, selon le magazine « Forbes », « le plus grand vol de cryptos de l’histoire ».
Après les derniers propos toujours plus insultants et menaçants du chef d’État à Davos, une foule s’est mobilisée pour faire front. En élargissant le combat à la défense de tous les plus vulnérables du pays.
À l’issue d’une journée de protestations dans tout le pays, en défense des salaires des professeurs, mercredi, le président Javier Milei a posé son veto à une loi indexant le budget des établissements publics d’enseignement supérieur, jusque-là en chute libre, sur l’inflation.
Fondée par Sam Altman, patron d’OpenAI, l’entreprise distribue sa nouvelle cryptomonnaie à toutes les personnes ayant « prouvé leur humanité ». Pour ce faire, elle a déjà scanné les iris de 4,5 millions de personnes sur la planète. Dont un million en Argentine.
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé mercredi à Buenos Aires à l’occasion d’une grève générale. Il s’agit de la plus importante mobilisation de ces dernières années et, surtout, de la première grève depuis l’investiture de Javier Milei il y a un mois et demi.
Investi dimanche 10 décembre, le nouveau président d’extrême droite, largement élu le 19 novembre, a promis un « choc » budgétaire dont il doit encore préciser les contours. Au programme : réduction de l’État à son minimum et privatisations. Sans « alternative ».
Il y a deux jours, la photo d’Emmanuel Macron posant avec le maillot du club de foot Boca Juniors dédicacé par le président argentin d’extrême droite Javier Milei, a provoqué l’indignation de la gauche française. L’image a aussi suscité la stupeur en Argentine, où le pouvoir veut faire main basse sur le mythique club de football.