En Argentine, le péril Milei

En Argentine, Javier Milei pris dans la tempête du « cryptogate »

La cryptomonnaie Libra, promue par le président Milei, était censée aider au développement des petites entreprises argentines. À la place, elle a provoqué le plus grave scandale de sa présidence et, selon le magazine « Forbes », « le plus grand vol de cryptos de l’histoire ».

Louise André-Williams

Buenos Aires (Argentine).– La presse argentine surnomme ce scandale le « cryptogate ». Tout a commencé le vendredi 14 février, à 19 h 01 précises, lorsque le président argentin a fait la promotion d’une nouvelle cryptomonnaie. « L’Argentine libérale grandit !!! », s’enthousiasme alors l’économiste libertarien dans un message publié depuis son compte X. La publication comporte un lien intitulé « vivalalibertadproject », une claire allusion à son slogan, « Vive la liberté, bordel ! », permettant d’acheter des jetons de Libra, un cryptoactif censé « financer les petites entreprises argentines ». 

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