À l’issue d’une journée de protestations dans tout le pays, en défense des salaires des professeurs, mercredi, le président Javier Milei a posé son veto à une loi indexant le budget des établissements publics d’enseignement supérieur, jusque-là en chute libre, sur l’inflation.
Fondée par Sam Altman, patron d’OpenAI, l’entreprise distribue sa nouvelle cryptomonnaie à toutes les personnes ayant « prouvé leur humanité ». Pour ce faire, elle a déjà scanné les iris de 4,5 millions de personnes sur la planète. Dont un million en Argentine.
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé mercredi à Buenos Aires à l’occasion d’une grève générale. Il s’agit de la plus importante mobilisation de ces dernières années et, surtout, de la première grève depuis l’investiture de Javier Milei il y a un mois et demi.
Investi dimanche 10 décembre, le nouveau président d’extrême droite, largement élu le 19 novembre, a promis un « choc » budgétaire dont il doit encore préciser les contours. Au programme : réduction de l’État à son minimum et privatisations. Sans « alternative ».
Il y a deux jours, la photo d’Emmanuel Macron posant avec le maillot du club de foot Boca Juniors dédicacé par le président argentin d’extrême droite Javier Milei, a provoqué l’indignation de la gauche française. L’image a aussi suscité la stupeur en Argentine, où le pouvoir veut faire main basse sur le mythique club de football.
Moins d’une semaine après l’élection de Javier Milei à la présidence argentine, les féministes ont manifesté samedi, à l’occasion de la Journée mondiale contre les violences faites aux femmes, dans plusieurs villes du pays « pour défendre les droits acquis ». Notamment celui d’avorter, conquis de haute lutte il y a trois ans, et déjà menacé par le nouveau président d’extrême droite.
Le candidat a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 55,7 % des voix, contre 44,3 % pour Sergio Massa. L’économiste a promis de supprimer une dizaine de ministères ou d’organiser un référendum contre le droit à l’IVG. Il arrive à la tête d’un pays miné par une inflation à trois chiffres.
L’Europe a-t-elle fermé les yeux sur l’adoption illicite de milliers d’enfants chiliens ? Alors que depuis cinq ans, le Chili enquête sur un scandale massif de vols d’enfants, principalement sous la dictature de Pinochet (1973-1990), les victimes, notamment françaises, exigent des réponses.
Durant la dictature de Pinochet, des milliers d’enfants ont été volés à leurs familles et confiés à l’adoption internationale, dont des centaines en France. Mediapart s’est plongé dans la quête de vérité des Français adoptés au Chili, désormais rongés par le doute.
Sous la dictature d’Augusto Pinochet, des milliers d’enfants chiliens ont été adoptés à l’étranger sans le consentement de leurs familles biologiques. Une affaire tentaculaire, qui occupe la justice chilienne depuis 2018.
Elles combattent la pratique, héritée des colons espagnols, dite du « chineo ». En dénonçant ces violences sexuelles longtemps impunies, elles mettent l’Argentine face à son passé colonial.