En Argentine, le péril Milei Reportage

« Il n’y a pas d’argent » : en Argentine, Milei annonce l’austérité

Investi dimanche 10 décembre, le nouveau président d’extrême droite, largement élu le 19 novembre, a promis un « choc » budgétaire dont il doit encore préciser les contours. Au programme : réduction de l’État à son minimum et privatisations. Sans « alternative ».

Louise André-Williams

Buenos Aires (Argentine).– Quelques minutes avant midi, dimanche 10 décembre, Javier Milei est officiellement devenu le président de l’Argentine. Après avoir reçu l’écharpe présidentielle et le bâton de commandement de la main du président sortant, Alberto Fernández, l’économiste ultralibéral Milei a rompu avec la tradition et prononcé son premier discours en tant que président non pas à l’intérieur, mais à l’extérieur du Congrès, sous l’œil bienveillant de plusieurs chefs d’État et figures de l’extrême droite mondiale : le Brésilien Jair Bolsonaro, le premier ministre hongrois Viktor Orban ou encore Santiago Abascal, chef du parti néo-franquiste espagnol Vox. 

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