En Argentine, le péril Milei Reportage

« La patrie n’est pas à vendre » : l’Argentine en grève contre les réformes ultralibérales de Milei

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé mercredi à Buenos Aires à l’occasion d’une grève générale. Il s’agit de la plus importante mobilisation de ces dernières années et, surtout, de la première grève depuis l’investiture de Javier Milei il y a un mois et demi.

Louise André-Williams

Buenos Aires (Argentine).– « La patrie n’est pas à vendre », « Nous ne sommes pas la caste » : sous les banderoles de nombreuses organisations sociales et syndicales, une marée humaine a défilé dans Buenos Aires mercredi 24 janvier. Dans les airs, une grève nationale convoquée par la CGT (Confédération générale du travail) et la CTA (Centrale des travailleurs de l’Argentine) a paralysé le transport aérien, affectant plus de 20 000 usagers. Mais sur terre, sur décision des syndicats, les transports ont fonctionné pendant la majeure partie de la journée, jusqu’à 19 heures, afin de faciliter la mobilisation des manifestant·es.

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