En Argentine, le péril Milei Reportage

Après le triomphe de Javier Milei, à Buenos Aires : « Vive la liberté ! Au boulot les fainéants ! »

Le candidat a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 55,7 % des voix, contre 44,3 % pour Sergio Massa. L’économiste a promis de supprimer une dizaine de ministères ou d’organiser un référendum contre le droit à l’IVG. Il arrive à la tête d’un pays miné par une inflation à trois chiffres.

Louise André-Williams

Buenos Aires (Argentine).– Le choc est brutal, le triomphe sans appel. Hier, dimanche 19 novembre, sur l’avenue Cordoba, à Buenos Aires, les vainqueurs, enveloppés dans des drapeaux de l’Argentine, exultaient. Dans la foule, une majorité de jeunes et de partisans de Javier Milei venus en famille. Juché sur les épaules de son père, un enfant de 6 ans environ se joint de sa voix fluette au grondement de la multitude et entonne le slogan de Milei : « La caste a peur ! La caste a peur. »

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