Métier d’enseignant : une négociation (presque) à vide
Les poches vides, et fragilisé politiquement par le bourbier des rythmes scolaires, Vincent Peillon aborde les négociations sur le métier d’enseignant, entamées ce lundi, avec modestie. Et sans révolution en perspective.
C’estC’est, a priori, le chantier le plus délicat de sa « refondation » que Vincent Peillon a ouvert ce lundi 18 novembre. Après une loi sur l’école qui a en grande partie consisté à réparer les conséquences d’une décennie de coupe budgétaire dans l’éducation (création de postes, rétablissement d’une formation initiale...) et une réforme des rythmes scolaires encore au milieu du gué, l’essentiel de son projet pour l’école, a-t-il toujours dit, est encore à venir. Avant le collège, et l’éducation prioritaire, c’est la très sensible question du métier enseignant – sous toutes ses facettes – qui est discutée à partir d’aujourd’hui avec les organisations syndicales. Temps de service, missions, progression de carrière, rémunération... Officiellement, tous ces sujets sont sur la table.